Qui l’a mise au point ?

L’Éducation Kinesthésique s’appuie sur des travaux entrepris depuis des décennies sous la direction de Paul Dennison, docteur en sciences de l’éducation de l’Université de Boston et de sa femme Gail (danseuse et artiste). Ils se sont inspirés de différentes approches : Danse, Gymnastique douce, Technique Alexander, Yoga, Shiatsu, Énergétique chinoise, Technique Crânio-sacré, Touch for Health (Kinésiologie), Pédagogie (M. Montessori, A. Gesell), L’intégration sensorielle de J. Ayres, La théorie des intelligences multiples de H. Gardner, L’optométrie comportementale (visiologie) et la méthode Bates ainsi que le travail sur les réflexes primitifs.

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Ce que l’on recherche en Education Kinesthésique :

Tenir en équilibre face à la gravité dans un contexte d’apprentissage.

C’est donc la recherche de l’équilibre, de l’alignement postural idéal pour accéder à notre fonctionnement optimal, à notre plein potentiel. Nous devons en permanence nous adapter pour garder ou accroître notre stabilité qui est à chaque instant remise en question quelle que soit l’action menée.

Mouvements et équilibre sont par conséquent indissociables et ce dernier nécessite la connexion des mouvements opposés : droite/gauche, Haut/bas/ avant/arrière pour un apprentissage intégré.

Optimiser le fonctionnement du cerveau dans ses trois dimensions :

• La dimension de la Latéralité : La Communication, concept clé des relations entre les deux hémisphères du néo-cortex. Observer notre manière de penser, de traiter l’information. Pensée et communication ; coordination sensori-motrice : voir, écouter, toucher, coordonner ses sens et se déplacer dans le champ visuel proximal. L’effort intellectuel et le stress sensori-moteur surtout dans les activités rapprochées (champ visuel, auditif et tactile) peuvent affecter l’intégrité de cette dimension.
   

• La dimension du Centrage : L’Organisation. L’équilibre, la capacité à se relaxer et à se calmer soi-même. Ressentir, stabiliser, organiser. Observer les difficultés que nous rencontrons avec notre stabilité et notre enracinement émotionnel. Si cette dimension semble équilibrée, il y a organisation entre partie supérieure et inférieure du cerveau et du corps. La réaction face à un danger est équilibrée par une prise de décision rationnelle.
   

• La dimension de la Focalisation (ou locomotion) : La Compréhension : Attention et Perspective. Nous pouvons observer ce que nous sentons physiquement. Où suis-je dans l’espace ? Ai-je envie de participer ou de me retirer ? Est-ce que je bouge ou suis-je immobilisée ? La Focalisation est la clé d’une pleine attention, de la concentration et de la compréhension. La capacité à nous focaliser et ce en lien avec les muscles et les tendons. Relation entre l’avant et l’arrière du corps et du cerveau (néo-cortex/tronc cérébral). Qu’est-ce qui fait que nous soyons immobilisés ? Réflexe de survie, priorité pour le système nerveux ! Etablir un sentiment de sécurité. Tant que le réflexe de protection des tendons est actif, nous avons tendance à être surfocalisés sur les détails ou perdus dans la vue d’ensemble et paraître distraits ou incapables d’attention d’où la difficulté d’apprendre dans cette posture.

 

En conclusion, pour développer l’intégration des trois dimensions de l’Education Kinesthésique : pour communiquer ou activer nos fonctions cognitives, organiser ou être centré, braver la gravité et comprendre efficacement, ce qui nous permet d’aller de l’avant en confiance, il faut donner aux apprenants les opportunités pour stimuler leur cerveau et leur corps par le jeu et le mouvement, et ce, dans la joie !​

L’Education Kinesthésique accorde une place importante à la diminution du stress : Peur de l’échec, peur de l’école, manque de confiance en soi, difficultés relationnelles, stress professionnel, soucis personnels…

Elle donne des perspectives dans le domaine de l’apprentissage au sens large, et donc de      notre quotidien en particulier.

Aider chacun à atteindre ses objectifs, qu'ils concernent le domaine cognitif (apprentissages, lecture, écriture...), émotionnel (équilibre personnel, relations...) et corporel (posture, sport...). Toutes personnes que l’on reçoit en cabinet, qu’il s’agisse d’un écolier, d’un étudiant, d’un adulte actif ou d’une personne retraitée, vient pour la même raison elle veut atteindre un objectif et l’on est là pour l’aider à se mettre dans les meilleures conditions pour y parvenir. 

L’échec initie une spirale négative de perte d’amour-propre et de confiance en soi. C’est la boucle négative du stress.                                                              

Pour les enfants ou adolescents qui éprouvent des difficultés d’intégration ou d’adaptation à l’école, au collège ou au lycée (phobie, décrochage scolaire…), une écoute bienveillante vous est proposée en complément de nombreux équilibrages, protocoles et mouvements spécifiques.